Monozukuri

Chaumont (52), espace Bouchardon, rez-de-chaussée, mai 2011. L’exposition proposée et scénographiée par Sacha Léopold et Charles Beauté est définie et indexée par le terme monozukuri. L’emprunt au japonais était probablement nécessaire pour signifier qu’il s’agissait ici de montrer les process et procédés de création et de fabrication d’objets graphiques, mais surtout de permettre au Tampographe Sardon ce bon mot, sur son blog, en annonce à sa participation au festival international de l’affiche et du graphisme.

(…) “Dieu vivant du graphisme” ou bien “avatar génial du Bouddha vivant” ou bien “Prince de la forme imprimée” selon les régions de cet archipel.

Tampographe Sardon, 11 mai 2011

 

À la fois pédagogique et éclairante sur les spécificités de chacune des techniques d’impressions employées, l’exposition monosukuri dresse un très large panorama des pratiques visibles d’une image appelée à devenir multiple. Semblant ne négliger aucune forme d’impression, sont aussi mis en lumière les livres Dear Blurb et Dear Lulu, ouvrages de tests des capacités et limites de ces fournisseurs de livres à la demande lors d’un workshop animé par James Goggin. Figurent entre-autres des tirages signés Bettina Henni, Antoine et Manuel, Charles Mazé et Colline Sunier, Fanette Mellier, Flag, Vier5, James Goggin, Grégoire Romanet, Hans Gremmen, Richard Niessen & Esther de Vries. Mais aussi l’occasion de retrouver un fragment de H A V R E, série d’affiches conçues dans le contexte de la manifestation “une saison graphique” pour la bibliothèque universitaire du Havre, convoqué pour cette exposition, de Frédéric Teschner.

Crédits photographiques : strabic.fr

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